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Guide de la santé Oraroa 2024

Intolérances alimentaires : à ne pas confondre avec les allergies !

Elles sont à distinguer des allergies ! Les intolérances alimentaires sont liées à une mauvaise absorption de certains aliments. Elles déclenchent des réactions digestives (maux de ventre, nausées, vomissements…) ce qui est très inconfortable mais n’entraîne pas de complications graves. Les plus connues sont l’intolérance au gluten et au lactose.


Elles peuvent passer inaperçues pendant des années ! En effet, les intolérances alimentaires ne déclenchent pas de réactions immédiates et n’entraînent pas de complications graves voire mortelles comme les allergies alimentaires.


Elles entraînent un inconfort certain qui se traduit par des maux de ventre, nausées, vomissements, gaz, ballonnements, diarrhées et/ou constipation. Il peut aussi y avoir des maux de tête associés, de la fatigue, une sensation de malaise.

Il peut y avoir des intolérances occasionnelles, en cas d’irritation temporaire de l’intestin, par exemple. D’autres intolérances sont permanentes et grandissantes. Elles sont en lien avec l’absence des enzymes digestives normalement présentes dans l’intestin. Dans le cas par exemple d’une intolérance au lactose, la lactase fait défaut. La lactase est l’enzyme qui se trouve dans l’intestin et qui permet l’absorption du lactose contenu dans le lait.


Les aliments en cause dans une intolérance alimentaire sont parfois difficiles à identifier. Les intolérances les plus connues sont celles liées au gluten et au lactose. Mais il peut aussi y la tyramine (contenue dans les fromages, le vin rouge, l’avocat, la bière et les levures…), l’histamine (contenue dans le vin rouge, les fromages affinés, les saucisses salées…), le glutamate (sauce soja notamment, la cuisine asiatique).



Intolérance au lactose

Le lactose est un sucre contenu dans le lait et les produits dérivés du lait (yaourt, fromage blanc, boissons lactées aromatisées, fromage, crème, beurre, crème glacée, crème anglaise, chantilly…). Une fois dans l’intestin il doit être découpé par une enzyme, la lactase, pour pouvoir être absorbée. L’intolérance au lactose est due à un déficit en lactase. Sans lactase, le lactose reste dans l’intestin, se rend ensuite dans le colon (gros intestin) où il fermente. Cela entraîne la production de gaz et provoque l’inconfort digestif.

Les nourrissons souffrent exceptionnellement d’un déficit en lactase. La lactase diminue au fur et à mesure que l’être humain grandit. Le taux de lactase diminue avec l’âge même si certains adultes gardent le même taux de lactase que les nourrissons !


Les symptômes varient en fonction du taux de lactase de chaque individu, mais aussi en fonction de la quantité de produit laitier consommée.


Attention, l’intolérance au lactose peut être liée à une maladie de l’intestin, dans ce cas, elle perdurera. Elle ne doit pas être confondue avec le syndrome de l’intestin irritable.

Intolérance au gluten

Le gluten est composé de protéines et est présent dans les grains de blé, de seigle et d’orge. Il se retrouve donc dans un certain nombre d’aliments dérivés de ces céréales : pain, pâtes, semoule, biscuits… ainsi que dans des produits où il est utilisé comme additif (viennoiseries, viandes transformées, substituts végétariens…), épaississant, émulsifiant ou agent gélifiant (bonbons, crème fraîche, beurre, condiments).


Encore une fois, l’intolérance n’est pas une allergie ! Ceci étant dit, il existe pour le gluten d’une part une hypersensibilité au gluten non-cœliaque et d’autre part la maladie cœliaque.



Dans le cas des hypersensibles, il n’y a pas de données scientifiques à ce propos, le rôle du gluten est même encore à démontrer. Mais les patients qui en souffrent disent avoir vu leurs troubles disparaître avec l’arrêt du gluten.


La maladie cœliaque est une maladie auto-immune, cela signifie que c’est le système immunitaire qui réagit. Le diagnostic passe par des biopsies réalisées au cours d’une endoscopie, par l’identification d’anticorps spécifiques. Les symptômes sont plus ou moins remarquables, mais ils peuvent être un amaigrissement, une atteinte articulaire, un retard de croissance, un retard pubertaire…


À terme, la réaction auto-immune cause des lésions de la paroi intérieure de l’intestin.


Que faire ?

En général, il suffit d’arrêter ou de réduire la prise des aliments incriminés pour supprimer les intolérances et donc les inconforts. Un diététicien (ou médecin spécialisé en nutrition) vous aidera à retirer de votre alimentations le gluten ou le lactose par exemple, à lire les étiquettes de produits parfois peu aisées à déchiffrer. La mise en place de régime restrictif, notamment dans le cas du gluten, est particulièrement astreignant.


Si rien n’est fait, les inconforts liés aux intolérances perdurent.

 

Contacts

FB : L’Association des Diététiciens de Polynésie française








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