Les maladies dégénératives sont des maladies au cours desquelles un ou plusieurs organes sont progressivement dégradés comme par exemple le diabète, les myopathies qui entraînent une dégénérescence du tissu musculaire, etc. Lorsqu’elles affectent le cerveau ou plus globalement le système nerveux, on parle de maladies neuro-dégénératives.
Ce sont par exemple :
La maladie d’Alzheimer, La maladie de Parkinson,La sclérose latérale amyotrophique,La maladie de Huntington,La maladie de Creutzfeldt-Jakob…
Elles apparaissent en général autour de 60 ans.
Les plus fréquentes sont la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
La maladie d’Alzheimer
C’est la démence la plus fréquente, qui provoque des troubles de la mémoire, de la pensée et du comportement.
Les symptômes sont légers puis ils s’aggravent au fil du temps et affectent le quotidien des patients touchés.
D’abord, les pertes de mémoire sont légères, mais à un stade avancé, les individus perdent leur capacité à tenir une conversation et à s’adapter à leur environnement. La maladie d’Alzheimer est incurable à ce jour. Des traitements médicamenteux ralentissent la progression de la maladie s’ils sont prescrits à un stade précoce, et la recherche continue.
Il reste encore difficile d’établir les causes de cette maladie.
Parmi les signes annonciateurs il y a :
- Les pertes de mémoire : oublier des informations récemment apprises, des dates ou des événements importants, demander la même information à plusieurs reprises, avoir de plus en plus recours à des aide-mémoire.
- La difficulté à planifier ou à résoudre des problèmes.
- La difficulté à exécuter les tâches familières.
- Perdre la notion des dates, des lieux, du temps qui passe.
- Avoir du mal à comprendre les images et relations spatiales.
- Avoir des problèmes d’expression orale ou écrite.
- Perdre des objets sans pouvoir les retrouver…
Il faut être vigilant sur un point en particulier : l’évolution. C’est le changement des habitudes, des réactions et des connaissances de la personne qui importe.
L’extension de la maladie se traduit par des troubles progressifs du langage oral et écrit, du mouvement, du comportement et de l’humeur (anxiété, dépression irritabilité) et du sommeil (insomnie, inversion du cycle veille-sommeil).
Il faut savoir que l’on peut bien souvent longtemps continuer à avoir une vie sociale, intellectuelle et affective avec la maladie d’Alzheimer, surtout si le niveau d’études était élevé et si le patient est bien entouré et continue d’être stimulé ...
Il faut se tourner vers un médecin spécialisé, un neurologue, en cas de doute. En Polynésie, on peut se rapprocher en plus du Centre de la mémoire de l’hôpital ou bien de l’association Polynésie Alzheimer.
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